ACTARES, actionnariat pour une économie durable, représentera plus de 150 action-naires privés lors de l'assemblée générale extraordinaire d'UBS du 27 février où elle soutiendra l'instauration d'un contrôle spécial ainsi que l'augmentation ordinaire de capital, selon la proposition de Profond. L'intention manifestée par les dirigeants de rester à leur poste et les réponses insatisfaisantes données aux questions d'Ethos rendent une enquête indépendante indispensable

S’exprimant au nom des plus de 150 personnes qui l’ont chargée de les représenter lors de l’assemblée générale extraordinaire d’UBS, ACTARES plaidera en faveur du contrôle spécial demandé par la Fondation Ethos. Les réponses données par la banque aux questions soule-vées, si elles témoignent d’un effort louable, ne suffisent pas à lever tous les doutes qui grè-vent le fonctionnement de la gestion et du contrôle des risques. En outre, aucun changement de personnel n’étant annoncé au sommet des instances dirigeantes, un contrôle indépendant devient incontournable.

Si une augmentation de capital est plus que souhaitable dans la situation actuelle, son ur-gence est loin de faire l’unanimité. Même notre ministre des finances, Hans-Rudolf Merz, a cru bon de préciser qu’UBS est viable même sans recapitalisation, excluant un sauvetage par la Confédération. ACTARES ne voit aucune raison de priver les fidèles actionnaires de la banque de leurs droits les plus élémentaires au bénéfice du fonds d’investissement du gou-vernement de Singapour, le GIC et du mystérieux investisseur moyen-oriental.

La clause qui accorde au GIC, à partir d’une augmentation ultérieure du capital d’UBS de 5 milliards, une amélioration des conditions de son investissement devrait à elle seule décider les actionnaires à refuser la proposition du Conseil d’administration. Cette hypothèse loin d’être invraisemblable provoquerait une inégalité de traitement supplémentaire entre anciens et nouveaux investisseurs. Un OUI à l’augmentation de capital par la voie ordinaire proposé par Profond se justifie plus que jamais.